La dévastation, sur une seule heure. A Fleur de Peau, une des œuvres les plus massives de Déhà, hymne pour un mal-être qui vous prend aux tripes — deuxième opus, divisé en deux longues parties. Une chose est sûre : inutile de jouer sur une qualité sonore immonde pour faire plus "vrai". Au contraire, la musique y est très claire et d'autant plus redoutable, encore plus sur la seconde partie et son moment atmosphérique qui brise le cœur. Les paroles sont crues, cruelles.
"J'en ai marre putain." Jordan Vauvert
Troisième plaie béante de la saga A Fleur de Peau, une flamme pâle, qui ne brûle pas — quand la vie n'est que l'ombre d'elle-même. Le titre de ce chapitre donne le ton. Car la flamme, elle, est là : vous pouvez chercher, je ne pense pas que vous trouverez un album de funeral doom aussi intense que celui-là (peut-être même au sein des A Fleur de Peau ?), notamment grâce aux artistes qui joignent Déhà et qui viennent ajouter une splendeur incommensurable — chant féminin/masculin, saxophone... Jordan Vauvert
Crushing blackened doom from this German band that counterbalances blinding fury with moments of surprising, melancholy melody. Bandcamp New & Notable Jul 8, 2023