Jordan Vauvert
Creuser le DSBM qui avait de quoi nous enterrer six pieds sous terre de Ter Ziele (arrêtez de lire ça tout de suite et ecoutez-le si vous ne l'avez pas fait : ça ne sera pas inutile !) : tel est le credo de Déhà avec The Penitent. Before it all est une interminable chute ; d'abord atmosphérique, le DSBM se fait progressivement plus lent et funéraire puis ambiant sur la fin. Deux voix assurent le chant, celles de Déhà et Nokt Aeon, et deviennent parfois de vrais appels à l'aide traumatisants...
Favorite track: Before it all (Part II).
VinterVegan
The music of Déhà with the voices of Nokt, is the perfect combination, the result is really spectacular, dark, depressing and gloomy
Favorite track: Before it all (Part I).
Short-lived duo "Ter Ziele" which only album "There is no useless pain" was sufficient, was a pure depressive metal band by Lore & Déhà, whom you can follow in their successful funeral doom endeavor, 'Slow'.
Yet.
It was without counting the prolific mind of the Belgian producer. In vital need to express more emotions, he decided to create "The Penitent", an even rawer depressive black metal side project, on which there is no hope, no light.
Going back to the basics, the primal influences of such genre like Svartr Strijd, older Hypothermia, Trist (Cz) and their monotonous voyages through raw depression, The Penitent is not only a tribute to this past, but also a blast in the face of 'modern dsbm'.
This first album "Before it all" counts guest vocals from Belarusian Nokt Aeon from bands Dymna Lotva & Absence of Life. Her performance is one of the rawest she has ever done in the past, from whispers, screams to opened cries.
The Penitent is not meant for everyone. No lyrics, no explanation will ever be available as per the band's choices.
Best results when listened to :
. Alone, depressed, lonely, suicidal ...
. During anxiety crisis, psychotic outburst ...
. Sober : no drugs, no alcohol ... no easy way out
. Headphones, loud volume
. Eyes opened
credits
released May 18, 2019
CREDITS
All music composed during psychotic events in 2016 - 2019
All instruments, vocals, lyrics, production by Déhà
Guest vocals by Nokt Aeon
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert
NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert